mardi 11 décembre 2012
Cher Père Noël...
Cher Père Noël,
Toi et moi, ça fait longtemps qu'on se connait, et chaque Noël où mon cœur désirait vraiment quelque chose, sans réellement savoir ce que c'était, et où personne ne pouvait exaucer ces désirs, tu ne m'as jamais laissé tomber. Au final, je me dis que les plus beaux cadeaux que j'ai reçu, c'est toi qui me les a apporté. Et je ne t'en serais probablement jamais assez reconnaissante.
C'est pourquoi tu comprendras que cette année, je ne te demande rien.
Non. Rien.
Tu m'as envoyé Mr Canard il y aura bientôt 3 ans, alors que j'avais renoncé à trouver l'homme de ma vie. Je l'avais dit : "Le prochain, il faudra qu'il vienne me chercher!" Et il est venu, 2 jours après Noël. Mon âme-sœur. Depuis, je suis heureuse. Parce qu'il a toujours été de ma famille, celle que j'avais choisie. Parce que je l'aime depuis longtemps. Parce qu'il est lui, tout simplement, et qu'il me rend meilleure. Grâce à lui, je n'ai plus eu besoin de rien.
En plus, cette année, j'ai pu réaliser ou entamer des projets qui me tenaient à coeur. Que je n'aurais pu faire à aucun autre moment.
Et tu sais que pour ce Noël, mon amoureux m'a déjà fait le plus beau des cadeaux! Que pourrais-je alors te demander de plus?
Bien sûr, j'espère que notre bébé viendra au monde en bonne santé et avec tout ce qu'il faut où il faut. 10 doigts, 10 orteils. Et tout ce qui va avec.
Mais sinon?
Les miens vont biens et sont globalement en bonne santé ; et ma mère n'est pas licenciée pour les fêtes. Même si c'est un sursis de 2 mois, c'est mieux que rien.
Alors bien sûr, je pourrais te demander que l'usine où travaille ma mère ne ferme pas. Mais à moins que tu ne la rachètes, tu pourras pas y faire grand chose.
La paix dans le monde? Les hommes sont bien trop fous, bien trop cupides, bien trop matérialistes, pour voir la beauté du monde qu'ils détruisent chaque jour un peu plus.
Et puis, on est bien d'accord, même si tu as réalisé de vrais petits miracles dans ma petite vie, les choses qui relève de l'utopie, c'est à nous tous d'y travailler. Pas à toi. Rien n'est plus agréable que de jouir des fruits de son labeur. Si tu nous apportais tout, tout cuit, comment apprécierions nous tout ça sans avoir fourni un seul effort?
Alors voilà, Père Noël. Tu as fait tout ce qu'il fallait pour moi. Je n'ai besoin de rien cette année. Merci pour tout.
Je te laisse donc apporter tes bienfaits à quelqu'un d'autre qui en aura bien plus besoin. Passe un joyeux Noël.
Je t'embrasse. Bien à toi.
Delphine.
Ps.: Bise à Mme Noël, à tes lutins qui font un travail remarquable, et caresses à tes rennes dont je suis résolument fan.
samedi 1 décembre 2012
La chance que j'ai...
Je parle souvent de la chance que je n'ai pas.
En effet, je n'ai pas une santé de fer. La moindre gastro, c'est pour moi. La rhinite allergique aussi.
Côté famille, c'est pas la panacée non plus. Ça pourrait être pire. Ça aurait du être mieux. Mais avec l'âge, on fait son deuil de certaines choses. On en raye certaines et on essaie d'en oublier d'autre. On fait le trie, on coupe des ponts, et on s'en sort pas plus mal. Après tout, pourquoi garder ce qui nous fait du mal? Et puis qui pourrait vraiment prendre mieux soin de nous que nous même? Je sais qu'on nous dit toujours qu'il ne faut pas être égoïste, qu'il faut penser aux autres, être altruiste. Mais en fait, s'il faut penser aux autres, il faut aussi penser à soi. S'oublier tout le temps, c'est se détruire. C'est comme tout, il faut un juste milieu.
Et enfin, côté jeux, j'ai aucune chance. Mais aucune. Dans toute ma vie, j'ai gagné une VHS et un réveil (le basique hein. Celui qui tourne avec une pile et qui fait "bilibilibilip"). On pourrait être 3 à jouer avec 2 lots à gagner, tu peux être sûr(e) que je suis la 3ème. C'est comme ça, c'est la vie, et c'est parfois un peu rageant.
Mais je ne me félicite jamais assez de la chance que j'ai.
C'est vrai, j'ai eu un parcours dans les études plutôt chaotique. Mais j'ai toujours eu mes diplômes. Au rattrapage, certes. Mais quand même.
J'ai eu des amours compliquées. Mais qui m'ont permis d'avancer dans la vie en me faisant une idée de ce que je ne voulais plus. Et au moment où je n'avais plus envie de chercher l' "Homme de ma Vie", IL est arrivé. Comble de l'ironie, c'était celui qui me faisait craquer quand j'étais au collège! Le meilleur ami de mon meilleur ami. Celui qui est parti un jour sans crier gare et que je n'ai fait que recroiser au grès du temps. Celui que je dévorais du regard sans que jamais il ne le voit (idiot!). J'étais tellement sûre qu'il ne me regarderait jamais comme ça. Mais il est venu à moi. Il m'a épousé, lui qui ne croyait pas au mariage, lui qui ne voulait me faire aucune promesse quand on a commencé notre histoire, lui que je pensais n'avoir que pour une semaine. C'était peu après Noël, ça me convenait, c'était il y aura bientôt 3 ans.
Et puis il y a notre petit miracle qui glisse et roule sous la peau tendue de mon ventre.
J'ai eu des kystes ovariens. Après opération, il ne me restait qu'un demi ovaire. Le médecin m'avait annoncé que tomber enceinte serait difficile, mais pas impossible. 4 fois plus difficile quand même. Il m'a annoncé une ménopause précoce également. J'ai 32 ans. J'espère ne pas être ménopausée avant 35 ans bien que je ne puisse savoir quand elle interviendra.
A mes derniers problèmes cycliques, j'ai eu tellement peur qu'elle ne soit déjà là, que le soulagement a été réel quand mon médecin m'a assuré que ça venait de la pilule que je prenais à l'époque. J'ai donc annoncé à Mr Canard que j'arrêtais la pilule. Je ne voulais pas être ménopausée sans même avoir essayer d'avoir un bébé. Il a compris, il a dit oui. Nous avons donc essayé. Et essayé. Et encore essayé. Il y a eu des moments où j'étais triste de ne pas y arriver, où je me suis demandé si ça affecterait Mr Canard de ne pas avoir d'enfant. Quand on me demandait où ça en était, je répondais en riant qu'aucun enfant ne serait assez fou pour vouloir des parents tels que nous. On m'a bien sûr conseillé de consulter. Mais il a toujours été très clair pour moi que je ne voulais pas que ça devienne une obsession. Prendre sa température, faire l'amour au moment opportun, se faire des piqûres dans les cuisses... Je ne voulais pas de ça. Je voulais que ça soit naturel et pas une obligation de tous les jours. Et si je n'y arrivais pas, tant pis! L'adoption restait notre plan B. Je n'ai même pas parlé de nos tentatives à ma famille. Je ne voulais pas qu'ils me demandent à chaque appel téléphonique si ça y était, qu'ils s'inquiètent de mon incapacité à procréer.
Le temps passait, bébé ne venait pas. Notre rythme de vie s'est accéléré : une formation pour moi en vue d'une reconversion professionnelle, l'achat de notre maison, notre déménagement, notre mariage secret (je te raconterais une autre fois. Si ça t'intéresse, bien sûr). Et étant comme soeur Anne, et ne voyant rien venir, j'ai fini par me faire une raison. Je me suis résignée. J'étais prête.
Mais visiblement, pour moi, c'est toujours au moment où je renonce que les choses arrivent. C'est donc par un beau jour de mai qu'elles ne sont pas venues! J'avais déjà eu un retard de 3 jours. Mais au moment où j'avais commencé à y croire, elles avaient fini par débarquer, les chipies. Je ne voulais donc pas m'emballer. J'ai attendu encore un peu et puis n'y tenant plus, au bout de 5 jours, j'ai fait le test quand même. J'aurais voulu voir ma tête quand mes yeux se sont écarquillés sur les deux barres de ma bandelette. C'était à peu près 8 mois après l'arrêt de ma pilule, le lundi qui précédait notre mariage.
En dehors de ça, il y a aussi mes animaux que j'adore, mon beau-père qui se tape 4 heures aller/retour pour venir bricoler chez nous, ma belle-sœur trop géniale que j'adore aussi, les amis qui sont peu nombreux et que je vois rarement, mais qui sont tellement précieux...
Donc voilà en quoi consiste ma chance, celle que j'oublie parfois. Mais qui me revient toujours bien vite, quand je le regarde et que je revois le garçon de mes souvenirs, quand je le sens rouler sous ma peau, quand je le vois poser son museau sur mon ventre...
mardi 20 novembre 2012
La liste du mardi
Bon bah puisque la vie, c'est pas que la maternité. Et qu'il y a peu, je te parlais de "L'Art des Listes" de Dominique Loreau, j'ai donc fait la liste des choses que j'aime dans les 4 saisons. Et la voici :
Printemps
Le vert tendre des jeunes feuilles qui poussent
Les prunus en fleurs : fleurs rose sur robe pourpre, parfum délicat
Le fond de l'air, frais et léger, lorsque je sors de chez moi
Été
La rosée sur l'herbe au petit matin
Le chant des grillons la nuit
Le chant des grenouilles près du bassin la nuit
Le vol des hirondelles
Le cri d'un Milan dans le ciel
La fraîcheur des arbres dans la chaleur de l'après-midi
L'odeur de la terre mouillée
Le contact des gouttes de pluie sur mon visage, mes épaules, et mes bras.
Frotter les feuilles des plantes aromatiques pour en sentir l'odeur. Menthe, citronnelle, imprègnent la peau de mes doigts, toujours à ma plus grande joie. Secouer la lavande, le thym et le basilique, pour en révéler les parfums qui s'envolent en effluves dans l'air.
La douceur velouté des pétales de roses entre mes doigts
Automne
Les arbres qui roussissent
La vigne vierge, dont les feuilles vertes en été deviennent rouges, roses, jaunes... Autant de couleurs vives et chaudes que j'aimerais conserver sur mon cœur.
Le bruit des feuilles mortes quand on marche dedans.
Le bruit des feuilles mortes quand le Grand Léchant Mou cours dedans.
Le brouillard qui habille la forêt de mystère.
Hiver
Les premiers flocons qui m'emplissent toujours de joie
La neige qui tombe doucement du ciel
La neige qui brille et scintille sous les rayons du soleil
Le bruit de la neige qui craque sous mes pas
Les nuits froides et claires qui laissent voir toutes les étoiles
Le givre qui donne a l'herbe des allures cristallines
La pureté du bleu du ciel
Toute l'année
Sentir les rayons du soleil réchauffer ma peau
Et toi? Que préfères-tu dans les saisons?
Printemps
Le vert tendre des jeunes feuilles qui poussent
Les prunus en fleurs : fleurs rose sur robe pourpre, parfum délicat
Le fond de l'air, frais et léger, lorsque je sors de chez moi
Été
La rosée sur l'herbe au petit matin
Le chant des grillons la nuit
Le chant des grenouilles près du bassin la nuit
Le vol des hirondelles
Le cri d'un Milan dans le ciel
La fraîcheur des arbres dans la chaleur de l'après-midi
L'odeur de la terre mouillée
Le contact des gouttes de pluie sur mon visage, mes épaules, et mes bras.
Frotter les feuilles des plantes aromatiques pour en sentir l'odeur. Menthe, citronnelle, imprègnent la peau de mes doigts, toujours à ma plus grande joie. Secouer la lavande, le thym et le basilique, pour en révéler les parfums qui s'envolent en effluves dans l'air.
La douceur velouté des pétales de roses entre mes doigts
Automne
Les arbres qui roussissent
La vigne vierge, dont les feuilles vertes en été deviennent rouges, roses, jaunes... Autant de couleurs vives et chaudes que j'aimerais conserver sur mon cœur.
Le bruit des feuilles mortes quand on marche dedans.
Le bruit des feuilles mortes quand le Grand Léchant Mou cours dedans.
Le brouillard qui habille la forêt de mystère.
Hiver
Les premiers flocons qui m'emplissent toujours de joie
La neige qui tombe doucement du ciel
La neige qui brille et scintille sous les rayons du soleil
Le bruit de la neige qui craque sous mes pas
Les nuits froides et claires qui laissent voir toutes les étoiles
Le givre qui donne a l'herbe des allures cristallines
La pureté du bleu du ciel
Toute l'année
Sentir les rayons du soleil réchauffer ma peau
Et toi? Que préfères-tu dans les saisons?
Du sucre... Mais pas trop. Fin.
Bon bah, après visite chez le médecin, j'ai enfin su que ma descente de glucose étant bonne, je ne suis pas en diabète de grossesse! Whouu! Mais alors? Cet excédent de sucre à jeun? Pas vraiment de réponse... Juste le conseil d'éviter les trucs un peu trop sucrés le soir. Ok. Je vais éviter les desserts lactés sucrés, les petits gâteaux, et les chocolats. Compris. Bon, je vais quand même garder mon petit chocolat du soir. Parce que j'aime bien, que je le fais qu'en hiver à l'approche de Noël (ouais, tous ces chocolats exposés dans les rayons quand approche décembre, c'est difficile de pas les voir, et donc de résister. CQFD), et que c'est quand même une boîte de Quality Street! (Pour ma défense, si je m'en offre pas, personne ne le fera. Et cette année, j'ai pas le droit aux chocolats à la liqueur dont je raffole! Donc zut!)
Sinon, je suis encore arrêtée. Je crois pas que je reprendrais le boulot avant mon congé mat'. Quand mon homme est rentré, j'ai pleuré. Parce que je m'ennuie à la maison, parce que je vois personne, parce que je suis fatiguée, que je voudrais en faire plus et, envie puérile hein, mais j'ai envie de l'exhiber mon joli bidon.
Donc voilà. Je déprime un peu. En plus de recettes de desserts savoureux allégés en sucre (mais pas à l'aspartame parce que j'ai pas confiance en cette bête là), j'aurais bien besoin d'un peu d'amies...
Sinon, je suis encore arrêtée. Je crois pas que je reprendrais le boulot avant mon congé mat'. Quand mon homme est rentré, j'ai pleuré. Parce que je m'ennuie à la maison, parce que je vois personne, parce que je suis fatiguée, que je voudrais en faire plus et, envie puérile hein, mais j'ai envie de l'exhiber mon joli bidon.
Donc voilà. Je déprime un peu. En plus de recettes de desserts savoureux allégés en sucre (mais pas à l'aspartame parce que j'ai pas confiance en cette bête là), j'aurais bien besoin d'un peu d'amies...
mercredi 14 novembre 2012
Du sucre... Mais pas trop. Suite.
J'avais pas vraiment envie de sortir aujourd'hui. Mais comme je n'aime pas me faire mentir, j'ai pris mon courage à deux mains, je me suis apprêtée, pris le GLM avec moi (le Grand Léchant Mou), et go labo.
Verdict? Et bah je sais pas. J'ai bien eu mes résultats. Ma descente de glycémie est bonne. Mais y a toujours un excédent de sucre dans mes analyses à jeun. Moins important, certes, mais toujours présent. Plus qu'à voir ça avec le médecin. À suivre donc.
Verdict? Et bah je sais pas. J'ai bien eu mes résultats. Ma descente de glycémie est bonne. Mais y a toujours un excédent de sucre dans mes analyses à jeun. Moins important, certes, mais toujours présent. Plus qu'à voir ça avec le médecin. À suivre donc.
mardi 13 novembre 2012
Du sucre... Mais pas trop.
À mes dernières analyses, en plus d'une anémie en fer, le labo a trouvé un excédent de sucre alors que j'étais à jeun. Du coup, ce fameux test de glucose que je ne voulais pas faire est devenu obligatoire. Le but du jeu : réserver sa matinée pour le labo, y aller à jeun, boire une boisson ultra sucrée et se faire piquer. Conseil : prenez un bon bouquin pour passer le temps.
Je me suis donc levée tôt, lavée, habillée, et partie pour cette matinée de folie. Ça va qu'à mon labo, ils sont gentils. Donc, 8h00, 1ère prise de sang à jeun. Comme j'aime cumuler les plaisirs, j'en ai profiter pour faire vérifier la toxoplasmose. Parce que malgré 32 ans à faire n'importe quoi, comme manger des fraises pas lavées avec les feuilles (je devais avoir 3 ans à tout casser), et avoir des chats depuis toujours ou presque, JE NE SUIS PAS IMMUNISÉE CONTRE LA TOXOPLASMOSE! Honteux.
Après cette prise de sang, j'ai eu donc le droit, que dis-je, l'extrême privilège, de boire cette fameuse boisson super sucrée. Goût citron. Il paraît qu'elle existe aussi en goût orange. C'est sirupeux, un peu trop fortement parfumé citron à mon goût. Et ça brûle un peu la gorge.
Une fois la petite bouteille bue, on attend. Une heure. Pas question de partir en balade, parce que sinon, notre corps consomme ce sucre, et le test s'en retrouve faussé. C'est là qu'il est bon d'avoir un bon bouquin.
Pour ma part, j'ai pris avec moi "L'Art des Listes" de Dominique Loreau. Un joli livre qui mérite d'être lu. Plus que l'art de faire des listes, c'est l'art de sublimer sa vie par les listes. Pourquoi les listes ne serviraient-elles qu'à faire les courses? Ce livre enseigne donc qu'on peut faire des listes de tout et de rien, des choses qui nous rendent heureux, des projets que l'on veut faire dans la vie, des épreuves que l'on a traversé et qui nous ont rendu plus fort, etc. Toutes ces listes, qui sont autant de petits trésors, nous encrent dans la vie, matérialisent et révèlent jusqu'à notre essence. Je ne saurais donc que trop le conseiller.
Une heure donc. De lecture, de maux de têtes, de lutte stomacale. Les effets d'un trop plein de sucre quoi. Au labo, ils sont vraiment gentils. Ils m'ont proposé d'aller m'allonger. Mais comme j'aurais été foutu de m'endormir, j'ai décliné l'invitation.
9h15 : 2ème prise de sang. Et de nouveau 1 heure d'attente.
De nouveau lecture. De nouveau une heure de maux de tête et de lutte stomacale, mais moins fort. Tiens! Faire la liste des choses saisonnières qu'on aime le plus! Je note pour plus tard.
Une femme et son jeune enfant. Plein de malice, il regarde sa mère en coin lorsqu'elle a le dos tourné, comme pour s'assurer qu'elle ne le verra pas faire de bêtises. Ou du moins, qu'il peut s'éloigner d'elle tant qu'elle ne le voit pas. Je l'ai trouvé très mignon, ce petit garçon. S'approchant du stylo présent sur la table basse, mais n'osant pas s'en saisir. Alors que visiblement, il n'avait que ça en tête pour pouvoir gribouiller sur la feuille placée à côté. Sa maman peut être fier. Il a été parfaitement sage.
10h15 : 3ème prise de sang. Et c'est fini! Enfin libre!
Comme le laborantin qui me faisait mes prises de sang ne me faisait pas mal en piquant (merci à lui, c'est vraiment un pro de l'aiguille), j'ai tout fait sur le même bras. Aurais-je un bleu? Et quels vont être mes résultats d'analyse? Diabète de grossesse ou pas? Réponses au prochain épisode. Demain quoi. En attendant, je vais faire ma liste de ce que j'aime dans les 4 saisons de l'année. À demain!
samedi 10 novembre 2012
Le plaisir salvateur de l'eau...
La grossesse, c'est sympa. Sauf pour le dos et les jambes.
À bientôt 26 semaines de grossesse, je souffres déjà bien des lombaires. Le soir, allongée dans notre lit, je prie pour qu'elles descendent dans un craquement qui me soulagerait, tant ma cambrure me semble importante. C'est toujours impressionnant, ce craquement des vertèbres qui se détachent les unes des autres. Et ça fait tellement de bien! Sauf que ça reste rare. Du coup, j'ai du mal à trouver une position qui me soulage, malgré mon coussin de maternité/allaitement. Et le caneton n'aime pas trop quand je suis allongée sur le côté droit... Mariole va!
Enfin bref. C'est là que j'apprécie le fait de prendre un bain. Et même si elle est toute petite, ma baignoire sabot du siècle dernier, je suis bien contente de la trouver.
Ok. On peut pas s'allonger de tout son long, MAIS elle permet d'utiliser moins d'eau, ce qui déculpabilise un peu de ce geste anti-écolo (même si la production de roses consomme beaucoup, beaucoup plus d'eau. Et ne parlons pas des productions agro-alimentaires...) ; et malgré la position jambes repliées qu'elle m'impose, elle me soulage de mon poids. Ajoutez à ça un peu de mousse, de la musique, et un chien qui vient vous lécher l'épaule (ou un chat qui vient vous voir, saute sur le rebord de la baignoire, et regarde la surface de l'eau d'un air de dire que je suis dingue de me mettre la dedans), c'est le paradis. Je me sens plus légère. Et comme j'aime pas le gâchis, j'y reste jusqu'à en être toute fripée. Mais le truc que je préfère, c'est quand le caneton donne des coups. Parce que toute la surface de l'eau en est impactée. Sensiblement et de façon succincte à cause des mouvements de ma respiration. Mais quand même. Un sourire. Une caresse sur le bidou. Je suis bien.
À bientôt 26 semaines de grossesse, je souffres déjà bien des lombaires. Le soir, allongée dans notre lit, je prie pour qu'elles descendent dans un craquement qui me soulagerait, tant ma cambrure me semble importante. C'est toujours impressionnant, ce craquement des vertèbres qui se détachent les unes des autres. Et ça fait tellement de bien! Sauf que ça reste rare. Du coup, j'ai du mal à trouver une position qui me soulage, malgré mon coussin de maternité/allaitement. Et le caneton n'aime pas trop quand je suis allongée sur le côté droit... Mariole va!
Enfin bref. C'est là que j'apprécie le fait de prendre un bain. Et même si elle est toute petite, ma baignoire sabot du siècle dernier, je suis bien contente de la trouver.
Ok. On peut pas s'allonger de tout son long, MAIS elle permet d'utiliser moins d'eau, ce qui déculpabilise un peu de ce geste anti-écolo (même si la production de roses consomme beaucoup, beaucoup plus d'eau. Et ne parlons pas des productions agro-alimentaires...) ; et malgré la position jambes repliées qu'elle m'impose, elle me soulage de mon poids. Ajoutez à ça un peu de mousse, de la musique, et un chien qui vient vous lécher l'épaule (ou un chat qui vient vous voir, saute sur le rebord de la baignoire, et regarde la surface de l'eau d'un air de dire que je suis dingue de me mettre la dedans), c'est le paradis. Je me sens plus légère. Et comme j'aime pas le gâchis, j'y reste jusqu'à en être toute fripée. Mais le truc que je préfère, c'est quand le caneton donne des coups. Parce que toute la surface de l'eau en est impactée. Sensiblement et de façon succincte à cause des mouvements de ma respiration. Mais quand même. Un sourire. Une caresse sur le bidou. Je suis bien.
La découverte du soir! Il n'y a plus d'espoir OohOoh
Dans la mesure où nous sommes le samedi matin, très tôt, il s'agit plutôt de la découverte d'hier soir, mais passons.
J'étais donc dans ma salle de bain à faire gentiment ma toilette lorsque je me suis rendue compte que je ne pouvais plus voir ma... mon... Enfin, appelons un chat "un chat", je ne peux plus voir mon intimité. J'ai bien tendu le cou mais tout ce que j'ai pu voir, c'est quelques extrémités de poils. Donc voilà, c'est officiel, JE SUIS GROSSE! Bon. C'est normal me direz-vous. Et je m'attendais à ce que ça arrive un jour. Mais quand même. Après la difficulté à mettre ses chaussettes et ses chaussures, ÇA! Je suis définitivement entrée dans la dernière phase : la phase Baleine. Celle où on ne voit plus sa noune, où on ne verra bientôt plus ses pieds, où sortir du canapé devient une épreuve (tomber dedans en est une aussi. Pour le canapé.)... Et dire que je trouvais déjà la peau de mon ventre tellement tendue, que par moment, je me demande si ça va pas exploser... *soupire*
Allez! Courage! Encore 3 mois!
p.s. : Aucune baleine n'a été blessée lors de l'écriture de ce billet. Juste mon égo. Snif.
J'étais donc dans ma salle de bain à faire gentiment ma toilette lorsque je me suis rendue compte que je ne pouvais plus voir ma... mon... Enfin, appelons un chat "un chat", je ne peux plus voir mon intimité. J'ai bien tendu le cou mais tout ce que j'ai pu voir, c'est quelques extrémités de poils. Donc voilà, c'est officiel, JE SUIS GROSSE! Bon. C'est normal me direz-vous. Et je m'attendais à ce que ça arrive un jour. Mais quand même. Après la difficulté à mettre ses chaussettes et ses chaussures, ÇA! Je suis définitivement entrée dans la dernière phase : la phase Baleine. Celle où on ne voit plus sa noune, où on ne verra bientôt plus ses pieds, où sortir du canapé devient une épreuve (tomber dedans en est une aussi. Pour le canapé.)... Et dire que je trouvais déjà la peau de mon ventre tellement tendue, que par moment, je me demande si ça va pas exploser... *soupire*
Allez! Courage! Encore 3 mois!
p.s. : Aucune baleine n'a été blessée lors de l'écriture de ce billet. Juste mon égo. Snif.
En vrai...
Je ne suis pas enceinte d'hier. J'en suis gaiement à mon 6ème mois de grossesse. Et sous ma peau, ça gigote, ça gigote. Mon symbiote me rappelle gentiment qu'il a la pêche. Mais comme tout le monde n'est pas fan de Stargate, que je ne compte pas l'appeler Tilk, et que, rappelons le, un goa'uld n'entre pas vraiment dans nos canons de beauté (bon, après, y a des gens bizarres. Je ne jugerais point.), j'appellerais affectueusement mon petit garçon "le caneton" (cf. son papa dit "Mr Canard". Mais ce sera le sujet d'un autre billet).
Mon petit caneton gigote donc tellement que une petite nuit d'insomnie s'offre à moi. Et depuis le temps que je suis les Humeurs de Nanette (que j'adore et que je serais ravie de connaître en vrai), elle m'a donné envie d'en faire autant. Juste des instants de vie, des anecdotes, des témoignages de son expérience. Sans tabous, sans fioritures, en toute simplicité.
Donc, il est presque 4 heures du mat', une tasse de lait chaud vide gît à côté de moi sur la table de la cuisine, et je n'ai pas sommeil. Lui non plus d'ailleurs. Et si on se faisait un blog?!
Mon petit caneton gigote donc tellement que une petite nuit d'insomnie s'offre à moi. Et depuis le temps que je suis les Humeurs de Nanette (que j'adore et que je serais ravie de connaître en vrai), elle m'a donné envie d'en faire autant. Juste des instants de vie, des anecdotes, des témoignages de son expérience. Sans tabous, sans fioritures, en toute simplicité.
Donc, il est presque 4 heures du mat', une tasse de lait chaud vide gît à côté de moi sur la table de la cuisine, et je n'ai pas sommeil. Lui non plus d'ailleurs. Et si on se faisait un blog?!
Introduction
Une grossesse, c'est une nouvelle vie qui commence. Pour la femme d'abord. Pour celui où celle qui l'accompagne, ensuite. Pour le couple bien sûr. Et pour celui où celle qui grandit sous la peau de sa mère... En l'occurrence, aujourd'hui, c'est sous ma peau que ça se passe. Ici commence notre aventure.
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